Défense Animale Belfort

Chats mutilés à ETUPES: DAB enquête et dépose plainte

Article de l’Est Républicain

Chats mutilés à Etupes (25) : alerte au « tortionnaire »
Un individu aurait-il fabriqué un horrible piège à félins ? C’est la conviction d’une association de défense des animaux qui a déposé plainte et appelle à la vigilance à travers un tract aux photos pour le moins horribles.

C’est dans le secteur de la rue Odessa à Etupes que le risque serait le plus prégnant selon l’association Nos Amis les chats, qui lance un appel. 

L’affaire commence à faire grand bruit. Tout du moins sur les réseaux sociaux où les commentaires, toujours plus violents, se multiplient.
À l’origine, une alerte lancée par l’association Nos Amis les chats. Laquelle a édité 250 tracts qui viennent d’être distribués dans les boîtes à lettres d’Étupes, et plus particulièrement dans le secteur de la rue d’Odessa, sur les hauteurs de la commune.
C’est là, en effet, qu’un membre de la structure de défense des animaux du pays de Montbéliard a retrouvé une petite chatte semi-sauvage, laquelle était identifiée après avoir fait l’objet d’une stérilisation, dans un état épouvantable. Et dont la photo, reproduite sur le document distribué, s’avère difficilement soutenable, la gueule du félin étant à moitié arrachée.
« Nous l’avons emmenée chez un vétérinaire de Montbéliard, qui n’a malheureusement pas pu la sauver, mais nous a dit que les blessures devaient être le résultat d’un piège artisanal », indique Paquita Nardin, l’une des adhérentes de l’association dont le principal objectif tient en la stérilisation des chats errants.
« Il a fabriqué un piège qui arrache la gueule des chats »
Quelques jours plus tard, c’est au tour d’un jeune mâle, cette fois. Retrouvé, lui aussi, en partie mutilé. « Nous sommes allés chez un vétérinaire de Belfort qui a pu le sauver, mais il nous a fait la même remarque sur l’origine des blessures ».
Pour les membres de Nos Amis les chats, c’en est trop. « En vingt ans d’existence, nous n’avons jamais vu ça ».
Persuadés qu’un homme (ou une femme) a fomenté un piège pour martyriser les chats, les responsables associatifs ont déposé plainte pour acte de barbarie. Sur les affiches distribuées et dont le contenu est abondamment échangé sur les réseaux sociaux, on peut lire ainsi : « Un tortionnaire sévit à Étupes, dans votre secteur (rue Odessa). Il a fabriqué un piège qui arrache la gueule des chats.

Si vous voyez le piège ou quelque chose d’anormal, n’hésitez pas et appelez au 06 30 37 96 01 » Le numéro donné étant celui de l’association. Pour l’heure, les appels ont essentiellement porté sur des disparitions de chats.

Sébastien MICHAUX